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Réel Vie

Tolkien était doué pour peindre des paysages et pouvait habilement représenter des bâtiments et des détails architecturaux. Il réussissait moins bien à rendre la figure humaine, qui apparaît rarement dans ses œuvres, en dehors des illustrations qu’il dessinait pour ses enfants.

Paysage sans titre. Tolkien peignit cette scène dans un petit carnet de croquis utilisé pendant son enfance. Il portait un amour permanent à la campagne anglaise avec « les petits chemins, les haies et le bruissement des arbres ».

« Lambourn Berkshire. Portail ouest de l’église », 30 août 1912. À la fin de sa première année à l’université, Tolkien prit de courtes vacances à Lambourn, dans le Berkshire (à environ 25 miles au sud-ouest d’Oxford) et réalisa un certain nombre de croquis et de peintures de la campagne et de bâtiments ruraux.

« Le Cottage Barnt Green », 12 juillet 1913. C’était la maison de la famille Incledon. May Incledon était la sœur aînée de sa mère et ses filles, Mary et Marjorie, étaient les cousines de Tolkien et ses compagnes depuis sa plus tendre enfance.

« Barnt Green, 2 juillet 1913 (l’Année des digitales) ». Pendant les vacances, Tolkien séjournait souvent avec les Incledon dans leur cottage du village de Barnt Green dans le Worcestershire. Étant orphelin, il n’avait pas de foyer familial où retourner à la fin du semestre universitaire.

« King’s Norton depuis Bilberry Hill », Worcestershire, 8 juillet 1913. Cette vue a été peinte lors d’une excursion depuis la maison de ses cousines à Barnt Green.

« Turl Street, Oxford », 1913. Voici la vue depuis Exeter College où Tolkien était étudiant en licence. Il vécut à la faculté de Turl Street pendant trois ans lorsqu’il était étudiant.

« Crique, cap Lizard », peinte alors qu’il était en vacances avec un ami dans les Cornouailles, le 12 août 1914. Alors que Tolkien se rendait en Cornouailles en train, la Grande-Bretagne déclara la guerre à l’Allemagne. L’éloignement de cette péninsule cornique permit une évasion temporaire de la peur et de l’incertitude qui balayaient le pays à cette époque.

« Crique Caerthilian & Roc du Lion , Cornouailles, 12 août 1914. Tolkien s’inspira de la côte sauvage des Cornouailles pour peindre des scènes, à la fois réelles et imaginaires, écrire de longues lettres descriptives à sa fiancée Edith, et plus tard transformer ce vécu en poésie.

« La Grande Vie à Gipsy Green », 1918. Ces croquis des débuts de sa vie conjugale ont été dessinés à Gipsy Green près de Bednall dans le Staffordshire où Tolkien vécut avec sa femme, Edith, et leur nouveau-né John, vers la fin de la Première Guerre mondiale.

« Tumble Hill près de Lyme R[egis] », août 1918. Enfant, Tolkien partit en vacances à la station balnéaire de Lyme Regis dans le Dorset avec son tuteur, le père Francis Morgan. Plus tard, il y retourna avec sa propre famille pour les vacances d’été.

Cette scène en forêt ressemble au dessin « Tumble Hill près de Lyme Regis » que Tolkien fit pendant ses vacances en 1928.

« Entre Londres et Oxford, traversée de Berkshire ». Le titre indique clairement qu’il s’agissait d’une scène réelle, probablement aperçue depuis le train alors qu’il retournait à Oxford, mais les formes noires et nettes des arbres étêtés et les couleurs délavées de l’arrière-plan lui confèrent une qualité irréelle.

« Printemps 1940 », montrant un prunier Victoria en fleurs dans le jardin de Tolkien à Northmoor Road, Oxford. Il réalisa très peu de dessins ou de peintures de lieux réels après 1928. Ce dessin, sur papier bleu-gris, fait exception.

« Été, au Kerry », un titre plutôt ironique pour cette scène maussade. Tolkien emporta son carnet de croquis avec lui lorsqu’il partit en vacances avec sa famille à Castle Cove, dans le comté de Kerry, tout au sud de la côte sud-ouest de l’Irlande en août 1951.