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Le Seigneur des Anneaux

Les illustrations de Tolkien pour Le Seigneur des Anneaux n’ont pas été créées en vue de la publication, mais faisaient partie intégrante du processus de création. De nature principalement cartographique ou topographique, elles l’ont aidé à visualiser plus clairement les scènes et les lieux au fur et à mesure qu’il écrivait le texte.

Voici les mots qui apparaissent sur l’Anneau Unique lorsqu’il est exposé au feu. La belle écriture elfique masque le son dur et discordant du noir parler du Mordor.

« Vieil Homme-Saule », vers 1938. L’utilisation de crayons de couleur adoucit la menace dans ce dessin, mais les racines tortueuses de l’arbre et les branches en formes de bras suggèrent sa potentielle mobilité, et les conséquences dramatiques pour les hobbits.

« Les Montagnes de Brumes ». Un tableau non daté de la chaîne de montagnes qui figure en bonne place dans Le Hobbit mais aussi Le Seigneur des Anneaux.

« Porte de la Moria », vers 1939. Ce dessin est dominé par le mur de pierre imposant qui se dresse derrière la porte, à la fois hostile et imprenable. La partie basse du dessin fut coupée par Tolkien à une date ultérieure car elle ne complétait plus le texte publié.

Une page du Livre de Mazarbul, années 1940. Ce livre a été trouvé par la Fraternité alors qu’ils traversaient les Mines de la Moria. Tolkien a soigneusement créé trois fragments brûlés et tachés de sang en utilisant sa propre pipe fumante pour carboniser les bords du papier et en appliquant de la peinture rouge et brune pour ressembler à du sang séché.

La dernière page du Livre de Mazarbul, années 1940. Il fut si « tailladé, lardé de coups de couteau et partiellement brûlé » qu’« il en devenait
presque impossible à lire ». La dernière ligne s’achève dans un gribouillage précipité avec les mots inquiétants, « ils arrivent … »

« La Forêt de Lothlórien au printemps », début des années 1940. Les mellyrn de la Lothlórien gardaient leurs feuilles dorées pendant l’hiver. Au printemps, de nouvelles feuilles vertes s’ouvraient et les fleurs dorées fleurissaient sur les arbres, les feuilles tombaient au sol pour former un tapis doré.

« Orthanc (1) », vers 1942. Ce dessin montre une conception ancienne de la tour d’Isengard de Saruman. Pendant qu’il écrivait le texte, Tolkien fit plusieurs esquisses et dessins qui ensemble ont évolué pour devenir la description écrite finale.

« Barad-dûr, forteresse de Sauron », vers 1944. La représentation brique par brique de la Tour Sombre a dû demander une concentration intense et indique que dessiner était une forme de détente, parfois même un contrepoint à l’écriture.

Le bras de Sauron, mars 1954. Les descriptions de Sauron sont notoirement absentes du Seigneur des Anneaux : une omission délibérée laissant libre cours à l’imagination du lecteur. Cette esquisse préparatoire, pour la jaquette du Retour du Roi, est l’exception.

« L’antre d’Araigne », 1944. Alors que Tolkien écrivait le chapitre intitulé « Les escaliers de Cirith Ungol », il s’arrêta pour esquisser les abords de la forteresse. Cette page est un exemple parfait de Tolkien utilisant l’art pour développer sa description écrite.

« Dunhart », vers 1944. Tolkien fit de nombreuses esquisses préparatoires à cette scène : il dessinait en même temps qu’il écrivait et réécrivait le texte. Au dos de cette illustration, il écrivit, « ne correspond plus à l’histoire ».

Projet de composition de jaquette pour La Fraternité de l’Anneau, mars 1954. Tolkien a dessiné un certain nombre de modèles différents pour la jaquette, mais celui-ci était son préféré. Cependant ce n’est pas celui qui fut choisi par son éditeur.

L’une des nombreuses compositions de jaquettes dessinées par Tolkien pour le premier volume du Seigneur des Anneaux, mars 1954. Tous les modèles incorporent l’Anneau Unique au centre.

Composition pour la jaquette des Deux Tours, mars 1954. Alors que Tolkien travaillait sur celle-ci, il se rendit compte qu’il devait décider à quelles deux tours le titre se référait : jusqu’à ce moment-là, l’ambiguïté avait été délibérément maintenue.

Composition pour la jaquette du Retour du Roi, mars 1954. Tolkien décrivit cette composition comme « le trône vide, dans l’attente du retour du Roi : avec une inscription numénoréenne qui cite les mots d’Elendil … En ce lieu je resterai, et tous mes héritiers, jusqu’à la fin du monde. »